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_Nos réalisations - FW190 JPB

m.a.j du 07 Novembre 2008. 
Traitement maquette d'un FockeWulf190
par Jean-Paul Barth

- Un peu de technique maquette
Bon c’est vrai je chipote toujours un peu, mais il fallait bien occuper les longues soirées d’hiver. Alors je me suis penché sur le tableau de bord du Focke Wulf pour passer le temps et aussi me faire plaisir.

J’ai sorti toute ma doc sur la “bête” et après avoir redessiné un par un tous les cadrans informatiquement, j’ai taillé les contours de la planche de bord supérieure et inférieure dans de la carte plastique, percée d’abord avec des petits forêts, puis mis à la taille chaque emplacement de mano où autre altimètre avec la “Dremel”.
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J’y ai rajouté les inters, boutons, voyants, manettes diverses avec tout ce qui me tombait sous la main (tube de plastique, fil de fer, tôle offset etc... en provenance directe de la boîte à fourbis.
Un dernier petit ponçage et une peinture grise confort au“ vrai”.
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Là dessus ou plutôt derrière la planche de bord, on colle les instruments de bord imprimé couleur. Devant on pose à la colle maquette plastique une à une les vitres des instruments découpées au ciseaux dans du rodoide transparent. Sur ces vitres on a préalablement tracé au marqueur indélébile noir chaque cadre en incluant les 4 oreilles pour simuler les fixations par vis réalisées avec de petits points de peinture gris métal.
Puis pour égayer tout ça, on peint toutes les manettes, boutons etc avec les teintes adéquates.
Sur la lancée on fait aussi avec de la tôle offset découpée et pliée, les deux côtés du cockpit sur lesquelles on greffe la manette des gaz, quelques interrupteurs, des plaques signalétiques etc.

Ca prend tournure, mais voilà, à travers la bulle du cockpit on perd un peu de netteté et c’est dommage. Alors on continue dans la folie et on (je) décide de rendre le cockpit ouvrable.
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C’est parti, un bon coup de cutter horizontalement au bon niveau de chaque côté de l’arête du fuselage en arrière de la bulle.
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On colle un bout de CTP avec 3 rainures largeur 3mm en haut du fuselage et on colle un autre bout de CTP en dessous de la partie mobile.
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On fixe trois vis plastiques réglables en hauteur au droit des rainures. On découpe la bulle au droit du pare-brise et on colle des petits arceaux en CTP.
PC090213.jpg
Et voila c’est presque fini. Presque oui, car il reste quelques détails à venir comme le verrouillage en position fermée de la bulle, la petite échelle escamotable pour le pilote, etc …
05 février 2008
Bon alors on continue,

Verrouillage du canopy.

On a maintenant un beau canopy qui coulisse vers l’arrière. Mais voilà, en vol on voudrait bien qu’il reste fermé.
On cherche dans la doc la petite trappe ou le petit truc qui pourrait faire l’affaire et d’un coup on tombe sur la photo qui montre bien la petite échelle escamotable sous le fuselage qui permet au pilote de grimper dans sa machine.
Imaginons que l’un des montants de l’échelle, lorsque celle-ci est remontée, soit suffisamment long pour qu’il vienne dépasser dans le canopy et que cela le verrouille.

N’imaginons plus et au travail...
Echelle-cote-sortie.jpg
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Les montants de l’échelle sont constitués de tubes plastiques qui vont coulisser dans deux autres tubes dont un qui traverse verticalement le fuselage pour aboutir dans la partie pleine du canopy en position fermé.
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Pour tenir l’échelle en position haute ou en position basse il a été inséré un petit bout de durite essence dans le guide le plus grand.
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Le bas de l’échelle est en CTP confortés de cordes à piano de 1 mm coudées à 90°.
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Une bonne surprise, le pilote lui-même est venu essayer l’échelle.


Encore quelques détails (02/03/08)

L’entrée du compresseur a été entièrement refait ainsi que les bossage des baies de canons de voilure et les pipes d’échappement dans des morceaux de roofmat (panneau d’isolant). On dégrossis d’abord les grandes lignes à la scie à métaux, puis on approche les bonnes côtes avec un cutter et enfin on ponce pour obtenir le look final. Un peu de résine pour parfaire l’état de surface final.
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Les volets d’atterrissage ont été fait à base d’un CTP de 0.8mm d’épaisseur agrémenté du nombre de nervures adéquat et recouvert d’une feuille alu OFFSET de 0.3mm d’épaisseur dans laquelle on à pris le temps de découper un à un les ouvertures (un trou de 5 mm dans chaque angle, 4 coups de scie vibrante entre les trous et enfin avec une petite lime on termine un par un les 2 x 11 trous d’environ de 2.5 cm x 2.5 cm). Une baguette de balsa en guise de bord d’attaque et des blocs de balsa pour les ancrages des charnières.
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La dérive a été reprise aussi pour simuler l’entoilage. La technique employée à été d’agrandir à l’échelle du modèle un plan de cette même dérive et de l’imprimer. Puis on détoure au cutter tranquillement les nervures. On colle ce découpage sur la dérive elle-même et on entoile au papier japon. Plusieurs petites couches d’enduit mélangé à du talc et plusieurs ponçages délicats en insistant sur le centre des ouvertures finissent par donner l’aspect recherché.
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Le capot moteur (11/03/08)

L’original était pas mal, mais je pense qu’il y avait un petit quelque chose à apporter surtout que j’avais besoin de la meilleure ventilation possible du moteur intégralement incorporé dans ce capot.
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J’ai donc refait tous les volets de refroidissement (11 exactement) disposés sur la périphérie du capot.
Dans un premier temps, j’ai fait résiner un anneau au diamètre du capot sur une largeur d’environ 6 cm avec 2 couches de tissu de verre (merci Jean-Claude).
Pour une finition idéale, je l’ai mastiqué et poncé avant de découper les 11 volets aux bonnes dimensions (environ 4.2 cm X 4.5 cm). Dans le capot moteur, j’ai collé à l’arrière un disque de CTP (qui me sert pour les fixations de ce même capot sur le fuselage, invisibles bien sûr ! à voir plus loin). J’ai découpé dans du CTP de 0.5 mm 22 petits supports (pour l’anecdote, ils sont tous différents) avec une gorge qui vient se glisser dans le disque du capot.
Un peu de cyano ou d’epoxy pour le maintient et l’on colle un à un les volets sur 2 supports (22 supports = 11 volets, vous suivez ?) en vérifiant bien sûr, leurs alignements avec le capot, le fuselage et la hauteur d’ouverture.
Avec les photos c’est plus compréhensible n’est-ce pas ?


Le début de la fin (27/03/08)
 

Ca y est, on y arrive enfin. La finition, du moins la première partie de la finition, c'est-à-dire l’entoilage et la préparation de la surface pour la peinture.

Le fuselage en premier à été poncé, corrigé, mastiqué, et à reçu une première couche d’enduit nitro cellulosique pour préparer le bois à recevoir un revêtement qui sera de la soie.

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Celle-ci sera coupée aux dimensions à recouvrir avec 2 à 3 cm de marge de chaque coté.


J’ai pris le parti de commencer par le coté moteur (chacun sa méthode) en enduisant la soie progressivement jusqu'à l’extrémité du fuselage. Sur le haut et le bas du fuselage, on coupe la soie aux ciseaux en débordant de 5 mm sur l’autre côté du fuselage.


On refait la même chose avec le côté opposé du fuselage en venant recouvrir de 5 mm les autres 5 mm.


Pour les formes non développables comme les karmans ou le pied de dérive, on coupe la soie en petites lamelles perpendiculairement à la forme et on enduit lamelle après lamelle. Tous les petits défauts, et il y en a, seront corrigés par les couches successives (3 ou 4) d’enduit nitro cellulosique mélangé à du talc (oui, oui, pour les fesses des bébés).


Ces différentes couches seront poncées au fur et à mesure de leurs applications. Les bulles d’air, seront coupées au cutter et ré enduites (ni vu, ni connu) Les bords francs seront coupés au raz et sécurisé par un petit cordon de cyano.




On reprendra aussi les différents raccords ou défaut par l’application d’un enduit de carrosserie le plus fin possible (gare au ponçage). On vérifiera la bonne finition par le toucher et la vue par alignement de l’œil, la surface à contrôler et de la lumière.


Il reste encore une chance de vraiment bien finir, c’est la couche d’apprêt appliquée à la bombe et elle aussi poncée finement.
Comme il reste encore quelques imperfections, il est sage (et rassurant) de se rappeler que ce genre d’avion participait à un conflit et que les protagonistes mettaient un malin plaisir à maltraiter le matériel (surtout celui des ennemis).



Pour l’apprêt et la peinture choisie, on testera leurs compatibilités sur un échantillon d’entoilage.

Pour l’aile c’est la même histoire mais à un prochain épisode. (Soie ou papier japon, that is the question)
 
 
L'aile ou la suite (13/04/08)
 
J’avais pensé que la finition de l’aile serait assez rapide, c’était sans compter sur ces sacrés détails qui hantent mes jours et mes nuits.
 
Il n’y a pourtant pas grand-chose sur une aile, juste les ailerons (ils sont déjà fait et détaillés), les volets (ils sont déjà fait et détaillés), alors quoi ?
A oui j’oubliais, le train, rentrant en plus.
 
J’avais déjà bien avancé sur sa position sur tous les axes, agrandi le logement de la roue à l’échelle et résiné tout le compartiment.
Mais voilà, on jette un dernier coup d’œil au triptyque et photos en tout genre, et horreur, il manque un petit quelque chose.
 
Le compas de verrouillage de la jambe qui est très visible train sorti.
On ne peut pas passer à coté.

Deux bouts de CTP et de profilés plastiques plus tard et voilà.
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Ca rentre et ça sort, « ça fait ressort ».

Maintenant c’est au tour des pantalons de trains, et bien sûr pour compliquer la chose, ils sont en deux parties qui coulissent l’une dans l’autre (encore).

Une peu de tôle offset, du CTP et du balsa pour l’habillage (c’est normal pour des pantalons) et l’on obtient à nouveau un truc qui ressemble.
Bien sûr, il va falloir des décollages et atterrissages aux petits ognons pour ne pas avoir à faire trop de maintenance.

On approche de la fin et on approche du 8 mai aussi ! !
 

Finitions (07 Nov 2008)

Bon, tous les gros détails y sont, ou presque. J’en aurai bien fait d’autres mais le temps pressait. Alors je suis passé à la finition, c'est-à-dire à l’enduit, l’apprêt et la peinture. Que cela soit sur la soie du fuselage ou le papier japon des ailes, j’ai appliqué plusieurs couches d’enduit nitrocelulosique mélangé avec du talc. Sur les parties en plastique (ABS ou fibre de verre) j’ai appliqué un apprêt carrosserie en bombe.

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Le grand moment de la peinture est arrivé. Depuis toujours, j’utilise de la peinture en pot pour maquette plastique HUMBROL. Je n’allais pas changer mes habitudes et après plusieurs visites chez mes fournisseurs, j’en revenais avec plein de petits pots aux teintes exactes ou presque. Je dis presque car cette fois ci, cela a été plus difficile. Le rendu de certaines teintes par rapport à l’échelle ne me donnait pas entière satisfaction. Alors j’ai fait quelques mélanges, entre autres pour le gris bleu du dessous et le vert du dessus.


En premier j’ai passé de la peinture couleur aluminium sur les contours de trappes de visites et sur tous les endroits où par l’usage et le temps, la peinture s’écaillait et laissait apparaître l’aluminium.





J’ai aussi peint les puits de train, et l’intérieur des volets et des pantalons des trains en gris jaune (RLM 02).




La phase suivante a été de recouvrir les flancs et le dessous de l’appareil avec un gris bleu au plus proche des profils couleur en ma possession (RLM 76). La deuxième teinte fût la bonne.




Ensuite, j’ai passé le gris clair (RLM 75) sur une partie des surfaces supérieures et des patches sur le haut des cotés du fuselage en respectant à nouveau leurs positionnements par rapports aux différentes ‘’doc’’.






Le vert clair (RLM81) à été réalisé en deux fois car la première application ne me convenait pas car elle était trop clair à mon goût et toujours en référence au ‘’doc’’ sous la main. Des savants mélanges sur des zones test ont été appliquées plusieurs fois jusqu’au bon rendu.


Un autre grand moment à été la peinture des cocardes, toujours au bonnes dimensions, aux bons endroits et bien alignées. Des pochoirs à l’adhésif spécial de masquage sont réalisés un par un. (C’est long, mais c’est bon ! pardon c’est beau ).


Viens ensuite le vieillissement de l’avion pour le rendre visiblement opérationnel.

Suivant encore mes ‘’doc’’ sur cet appareil, (le 11 jaune de la 2ème escadre de chasse –JG2)  il est sorti des chaînes de montage fin 1944 et aurait été perdu en début d’année 1945. Quelques mois d’utilisation en cette période était rarissime, tant les allemands étaient surclassés en nombre et en qualité de pilote ( beaucoup de jeunes pilotes sans expérience). De toutes manières les personnels au sol n’avaient pas ou plus le temps d’entretenir les appareils. Ils passaient la majeur partie du temps à se déplacer de terrain en terrain sous l’avancée des troupes alliées.

Le vieillissement à donc consisté à gratter au cutter une partie des zones préalablement recouverte de peinture alu, et d’appliquer ponctuellement de la teinte marron très diluée aux alentour des zones de grand passage ou manipulée.







Quelques menus détails de peinture sont venus s’ajouter comme les traces d’échappement et de coulures d’huiles.
Aux droits des canons et des orifices d’éjection des douilles un filet de peinture pour simuler le dépôt de fumée du aux tirs des 2 mitrailleuses de 13 mm au dessus du moteur et des 2 canons de 20 mm dans les ailes.
Le tout a été protégé par une fine couche de vernis bi composants automobile satiné.

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VOILA LE TRAVAIL ! ! !


Fin

Suite au prochain épisode

(non ! au prochain appareil)

JPB

(NDLR): Merci à Jean-Paul d'avoir joué le jeu. Le résultat est véritablement splendide.

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Date de création : 19/01/2008 @ 02:38
Dernière modification : 07/11/2008 @ 11:46
Catégorie : _Nos réalisations
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