Vol indoor dit "volensalle" : Introduction
Par MisterWeb, le 22/02/2012.
La mise à disposition, par la mairie de Senlis d’un gymnase destiné à la pratique du vol indoor m’a permis de me replonger dans ce chapitre si intéressant du grand livre qu’est l’aéromodélisme.
En effet, il y deux ou trois ans, j’avais , sous l’impulsion de notre vénéré président d’honneur Jean-Claude Malandain , cédé aux sirènes du « volensalle ».
A l’époque, nous pratiquions à Pont St Maxence sous la responsabilité du grand Christian Veissière et nous nous retrouvions le lundi soir pour un rare moment de convivialité de rigolade et de vol, bien sur (Ce rendez-vous est d'ailleurs toujours d'actualité).
Malheureusement, les contraintes professionnelles n’avaient rattrapées me forçant à contre cœur, à délaisser cette facette de notre activité.
Mais aujourd’hui, cette nouvelle perspective de pouvoir peut-être disposer d’un créneau de « volensalle » le dimanche matin à Senlis ravive ma passion Une passion que j'ai souhaité vous faire partager.
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Pour celles et ceux qui n’on jamais eu la chance de pratiquer le vol en salle, il est important d’avoir à l’esprit qu’il s’agit d’une activité très différente de celle que nous avons l’habitude de pratiquer sur le terrain.
Alors certes, la finalité est toujours la même à savoir faire voler un modèle mais l’environnement, c’est à dire la présence de 4 murs et d’un plafond ainsi que les modèles utilisés, qui sont par nature très légers induisent des comportements différents.
Plus étonnant, la pratique du vol en salle permet de fortement progresser en pilotage et en gestion de l’environnement.
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En effet, il est relativement aisé de comprendre qu’en salle lorsque le mur ou le plafond arrivent face au modèle il faut changer de direction et le délai entre la réflexion et l’ordre à donner au modèle doit souvent être rapide et ne laisse que peu de temps à l'improvisation…
Explication : J’ai toujours appris de mes maîtres qu’en préambule à tout décollage, le pilote devait se fixer un cadre de vol , c’est à dire une surface d’évolution définie par des points de repères fixés. Observer cette surface d’évolution afin d’en analyser chaque détail et lors de son vol, toujours rester à l'intérieur.
Franchir les murs virtuels de ce cadre d’évolution pouvant entraîner des situations inconfortables, des imprécisions de pilotage voir l’endommagement du modèle.
En salle, la maitrise du cadre de vol est impérative, sinon une paroi rigide peut avoir raison de nos modèles. J’appellerai cela un « Panmur » D’ou l'un des intérêts de la pratique du vol en salle.
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Un autre point positif à mettre au crédit du « volensalle » est l’obligation d’utiliser la dérive pour tourner.
Eh oui, contrairement à la majorité de nos avions qui « tournent » aux ailerons (vol 2 axes même si le modèle en compte 3…) et pour lesquels la dérive ne sert en courbe « qu’à remonter le nez », un modèle de « volensalle » est un véritable 3 axes pour lequel les ailerons(1) seront utilisés pour incliner le modèle à droite ou à gauche, la profondeur(2) pour « monter » ou « descendre » et la dérive(3) pour tourner à droite ou à gauche.
En clair ne cherchez pas, en salle à tourner aux aillerons en accompagnant d’une timide action sur la dérive ou vous goûterez au « Panmur ».
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Enfin, et ce n’est pas le moindre des points positifs du « volensalle », mais à la mauvaise saison on rigole vraiment et bien au chaud entre copains.
Voilà, après cette longue introduction n’ayant pour seul objectif que de vous convaincre des bienfaits de cette activité, je vous proposerai prochainement un état des lieux du matériel nécessaire ainsi que la réalisation simple d’un modèle 3D performant pour quelques dizaines d’euros.
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A très vite donc pour la suite… |
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Date de création : 22/02/2012 @ 11:58
Dernière modification : 07/03/2012 @ 09:17
Catégorie : Vol En Salle...
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