Le HAWKER Hurricane Mk. IIa de Jean-Paul – Partie 4 – LA DERIVE

La dérive

Maintenant que le cockpit et pilote sont installés dans le fuselage, on peut s’attaquer aux commandes de dérive et roulette de queue. Ces commandes passent juste en dessous de la structure du cockpit. Sur le vrai, la roulette de queue était « folle », c’est-à-dire que l’avion était dirigé au sol grâce au vent relatif sur la dérive. Sur nos modèles ce n’est pas aussi facile de les diriger avec la seule dérive.

On couple donc la commande de dérive avec la roulette de queue. La commande se fera par câbles aller/retour entre le palonnier de servo et le palonnier de dérive.

 

Les câbles sur l’extrémité du palonnier de servo servent à commander la dérive et les petites tiges métalliques avec des ressorts insérés sont pour la roulette de queue. Les ressorts servent à amortir les à-coups provenant de la roulette lors du roulage sur la piste.

 

Le palonnier de dérive est fait d’un empilement de plaque d’alu découpé à la forme et inséré et collé dans la dérive. Le câble en acier et passé dans le palonnier autour d’une vis BTR de 1,5mm et sertie dans un petit bout de tube laiton (capillaire de groupe clim) avec une boucle de sécurité en plus.

La roulette de queue

Pour la roulette de queue, il fallait trouver quelque chose de réaliste, de solide, mais surtout, il fallait que cela soit léger.

Pour info, voici la roulette fournie dans le kit. Elle avait le mérite d’exister, mais vous avouerez que cela ne le fait pas du tout. Cela valait le coup de trouver autre chose.

En place dans le fuselage Avec son capot

Un ami « tourneur/fraiseur » m’a réalisé la fourche en titane et l’axe vertical en aluminium. Je l’ai habillé de deux petits tubes d’alu insérés l’un dans l’autre pour imiter l’amortisseur, courbé un peu l’axe vers l’arrière pour respecter plus ou moins l’angle du vrai (L’ensemble avec la roue pèse 25 g), et enfin un petit palonnier, avec deux vis Ø 3 mm, qui sera raccordé par deux petits câbles au servo de dérive disposé tout à l’avant du fuselage. Comme cela au roulage, l’avion est plus facile à manœuvrer.

 

Le HAWKER Hurricane Mk. IIa de Jean-Paul – Partie 3 – LE POSTE DE PILOTAGE

Après les hors d’œuvres précédents, je me suis attaqué au plat de résistance car la réalisation d’un poste de pilotage digne de ce nom n’est pas une option. Voici en résumé, mais en détails quand même, les étapes de la réalisation.
Le HURRICANE avait pour structure un treillis tubulaire en aluminium qui partait du support moteur jusqu’à la dérive. Le tout était habillé de bois et de tôle d’aluminium.
Pour rendre la chose réaliste, il fallait donc créer la partie du treillis visible depuis le cockpit.

La structure du poste de pilotage

D’après des photos de différentes revues sur « l’oiseau de guerre » j’ai collé des tubes plastiques afin d’imiter au mieux le treillis, avec des inserts plus petits dans les angles pour la solidité. Je vous rappelle que cela va vibrer d’enfer lors des vols.

 

La plaque de blindage avec ses rivets.

Quelques bouts de tubes alu, de plaques de styrène de différentes épaisseurs, de la tôle offset 0.5 voir même 0.3/10ème pour les consoles et le siège. Cela commence à ressembler.

Une petite mise en place de la structure dans le fuselage avec les fixations et les guides pour les commandes de dérive et de roulette de queue.

Cela prend forme, « but it’s a long way ».

Il reste encore pas mal de boulot plus la peinture à venir, mais c’est des bons moments.

Je reprends pour la mise en place de la structure et de ses détails.

Les consoles latérales en balsa (pour le poids) et qui resteront brut jusqu’à la mise en peinture pour imiter au mieux le bois du vrai. Du coté droit était présent une trappe accessible pour l’entretien du cockpit.

Un petit interrupteur prévu en bout de console gauche !

Du coté gauche on retrouvera entre autres quelques interrupteurs, une console avec « mano », un limiteur de débit d’oxygène, la manette des gaz (absente).

Le HAWKER Hurricane Mk. IIa de Jean-Paul – Partie 2 – L’AILE

Les bouts d’aile ont été collés sur la partie centrale avec la clé d’aile (pour la solidité). Cela fait donc 2m07.

Aile vue de dessous (intrados)

Sur l’aile, il y avait deux emplacements pour simuler les phares d’atterrissage. Je les ai élargis et j’y ai ajouté une parabole provenant d’une lampe de poche de chez « DECATRUC » et d’une LED haute luminosité.
Ils s’allumeront dès que je mettrai un cran de volet pour atterrir.

Le phare d’atterrissage gauche avec son cache transparent maintenu en place avec du scotch aluminium sur lequel j’ai simulé les têtes de vis.

Comme l’aile est assemblée, je me suis attaqué aux volets d’atterrissage en deux parties de chaque coté. J’y ai rajouté quelques fausses nervures (qui restent à peindre) pour garder l’aspect maquette. Un servo commande chaque grand volet, qui à son tour actionne le petit volet par le biais d’une corde à piano. (Pas facile l’explication).

Deux vis très visibles étaient prévues pour la fixation de l’aile sous le fuselage. J’ai revu cela en positionnant les deux fixations à l’intérieur des emplacements des volets.

 Dessus e dessous de la demi-aile gauche :

L’entrée d’air du carburateur

Puits de train rentrant

Les puits de roue étant placés dans l’axe du fuselage et juste derrière l’échappement du moteur, il faut protéger tout ça. D’origine, dans le kit, il y avait bien des habillages en « plastoc » un peu moche et surtout plus adapté au train rentrant prévu.

On reprend la « doc » sur le Hurricane et on « rhabille » les puits de roue avec du carton plume 3mm (pour le poids) recouvert de scotch alu. Au milieu on réalise deux trappes pour avoir un accès de maintenance aux durites d’air et câblages divers. Avant de coller et fermer tout cela, on passera sur le bois susceptible d’être atteins par du carburant, un léger film de résine.

Rapidement, j’ai passé un voile de peinture vert sur l’ensemble du puits de roue et en grattant, par ci par là, la peinture, l’aluminium apparaîtra.